Jean-Jacques Heilmann (1822-1859) arrive à Pau en 1852, espérant y guérir de la tuberculose dont il est atteint ; cette dernière l’emportera malheureusement en 1859, dans sa maison de Gelos près de Pau. Ingénieur de formation, natif de Mulhouse, au cœur d’une Alsace rapidement conquise par les promesses de la photographie ...
Eugène Delacroix (1798-1863), le plus célèbre des peintres romantiques est envoyé en 1845, du 23 ou 24 juillet au 14 août par son médecin aux Eaux-Bonnes. Correspondances et ensembles de dessins sont liés à ce séjour. Accueilli par le beau temps, l’artiste est ravi par le pays et séduit par le costume des Ossaloises.
D’origine écossaise, Stewart (1814-1887) s’installe à Pau en 1846 ou 1847, au cœur d’une colonie britannique déjà importante, pour la santé de sa femme, et, à partir de 1850, y passera tous ses hivers, entre divers déplacements et voyages.
Issu d’une famille fortunée, Édouard Henri Théophile Pingret s’est formé à la peinture auprès du grand David, peintre d’histoire et de portrait lié à l’épopée napoléonienne, et de Jean-Baptiste Régnault, (1754-1829), artiste néoclassique collègue de David (1748-1825). Il continue à apprendre dans le cadre de l'Académie Saint-Luc à Rome.
Voyageur et dessinateur de vue professionnel natif de Sens (Yonne), formé par son père et par Siméon Fort, paysagiste et peintre de batailles, Victor Petit (1817-1871) a sillonné la France à la recherche de sites pittoresques, profitant de l’élan romantique et de la vogue de la lithographie finissante.
Nous ne savons presque rien de cet artiste, domicilié 50 rue du Faubourg Poissonnière à Paris, qui fit connaître son travail de paysagiste à travers le Salon (1833, 1836, 1839) et l’édition lithographique de ses vues pyrénéennes.
La production de ce dessinateur (1822-1864) de vue, originaire de Charente-Maritime, est vulgarisée à la fin de l’âge d’or de la lithographie, autour de 1860, à travers des albums intitulés Vues des Hautes-Pyrénées ou Ponts et cascades des Pyrénées, et sa collaboration à La France de nos jours (Sinnett, 1853-1876).
L’œuvre pyrénéen de cet artiste dont on sait peu de chose, est fort apprécié d’un plan ethnographique. Le recueil de 12 lithographies soigneusement mises en couleurs, Un mois dans les Pyrénées (Sinnett, vers 1850), met en scène un sens aigu de l’observation et du détail quant aux costumes et occupations des Pyrénéens ...
Ingénieur chimiste de formation, ce Britannique (1828-1906) fait ses premières preuves en photographie vers 1851, en pratiquant le procédé au collodion de Scott Archer, à partir de négatifs sur verre enduits de solution sensible qui adhère au verre grâce à son mélange avec du coton poudre. Atteint d’une maladie de poitrine, il est obligé de quitter Londres ...
Philippe Picot de Lapeyrouse (1744-1818) a marqué la botanique des Pyrénées est présent dans le manuscrit d’Houbigant au travers d’une planche gravée exceptionnelle représentant un Saxifrage longifolia au plus fort de sa floraison.
Abondamment représenté par sa production pyrénéenne dans le Journal d’Houbigant, l'artiste parisien Louis Julien Jacottet (1806-1880) s’est fait connaître dès 1827 avec des paysages du Dauphiné présentés au Salon. Dessinateur de vue professionnel, il confie sa production à l’édition lithographique : les albums Souvenir des Pyrénées ...
La production prolifique de cet artiste originaire de la Gironde, fixé à Pau où il se marie en 1846, s’insère dans le marché de l’estampe à la fin de la période romantique et de l’engouement pour la lithographie. Il n’en publie pas moins planches et recueils de tous formats affichant une prédilection pour la lithographie en camaïeu ...
D’origine italienne, né à Marseille, Ferogio (1805-1888) se forme à Montpellier puis à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris à partir de 1825 auprès de Gros – baron Antoine-Jean Gros (1771-1835), peintre néo-classique qui fit partie de la suite de Napoléon Bonaparte en Italie. L’élève intègre l’habileté acquise auprès du grand peintre d’histoire ...
Comme pour Delacroix en 1845, ce sont des raisons de santé, cependant plus sérieuses – une péripneumonie –, qui amènent dans les Pyrénées en 1841 cet artiste parisien (1805-1865), qu’un pénible chantier de décor a attiré en Avignon.
C’est de manière indirecte et post mortem que le comte de Bouillé (1819-1906), l’un des pyrénéistes les plus attachants, « rencontre » Houbigant, de 29 ans son aîné. Tout les rapproche, au delà du temps : la santé chancelante d’une épouse aimée ; une passion sans exclusive pour les Pyrénées ossaloises et tout ce qu’elles contiennent,...
Cette femme peintre parisienne compte parmi les élèves que Pierre-Henri de Valenciennes a formés au paysage. Fidèle à ses Conseils, elle se rend en 1830 dans les Pyrénées, peint à Gavarnie comme en témoigne une toile conservée au Musée des Beaux-Arts d’Angers, à Cauterets, et s’installe seule trois mois dans une cabane de berger au cœur du val de Géret.