Ingénieur chimiste de formation, ce Britannique (1828-1906) fait ses premières preuves en photographie vers 1851, en pratiquant le procédé au collodion de Scott Archer, à partir de négatifs sur verre enduits de solution sensible qui adhère au verre grâce à son mélange avec du coton poudre. Atteint d’une maladie de poitrine, il est obligé de quitter Londres ...
Philippe Picot de Lapeyrouse (1744-1818) a marqué la botanique des Pyrénées est présent dans le manuscrit d’Houbigant au travers d’une planche gravée exceptionnelle représentant un Saxifrage longifolia au plus fort de sa floraison.
Abondamment représenté par sa production pyrénéenne dans le Journal d’Houbigant, l'artiste parisien Louis Julien Jacottet (1806-1880) s’est fait connaître dès 1827 avec des paysages du Dauphiné présentés au Salon. Dessinateur de vue professionnel, il confie sa production à l’édition lithographique : les albums Souvenir des Pyrénées ...
La production prolifique de cet artiste originaire de la Gironde, fixé à Pau où il se marie en 1846, s’insère dans le marché de l’estampe à la fin de la période romantique et de l’engouement pour la lithographie. Il n’en publie pas moins planches et recueils de tous formats affichant une prédilection pour la lithographie en camaïeu ...
D’origine italienne, né à Marseille, Ferogio (1805-1888) se forme à Montpellier puis à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris à partir de 1825 auprès de Gros – baron Antoine-Jean Gros (1771-1835), peintre néo-classique qui fit partie de la suite de Napoléon Bonaparte en Italie. L’élève intègre l’habileté acquise auprès du grand peintre d’histoire ...
Comme pour Delacroix en 1845, ce sont des raisons de santé, cependant plus sérieuses – une péripneumonie –, qui amènent dans les Pyrénées en 1841 cet artiste parisien (1805-1865), qu’un pénible chantier de décor a attiré en Avignon.
C’est de manière indirecte et post mortem que le comte de Bouillé (1819-1906), l’un des pyrénéistes les plus attachants, « rencontre » Houbigant, de 29 ans son aîné. Tout les rapproche, au delà du temps : la santé chancelante d’une épouse aimée ; une passion sans exclusive pour les Pyrénées ossaloises et tout ce qu’elles contiennent,...
Cette femme peintre parisienne compte parmi les élèves que Pierre-Henri de Valenciennes a formés au paysage. Fidèle à ses Conseils, elle se rend en 1830 dans les Pyrénées, peint à Gavarnie comme en témoigne une toile conservée au Musée des Beaux-Arts d’Angers, à Cauterets, et s’installe seule trois mois dans une cabane de berger au cœur du val de Géret.